Étudier en Inde, c’est le choix de Florent, 22 ans, étudiant en commerce international à l’ISCID-CO. C’est dans le cadre de sa 3ème année qu’il a eu l’opportunité de partir étudier en Inde pendant 8 mois.

Pourquoi as-tu choisi l’Inde pour ton échange universitaire ?
Pourquoi l’Inde ? J’ai envie de dire pourquoi pas ! En tant qu’étudiant en commerce international, j’étais très attiré par l’Asie. D’un esprit aventureux, j’avais envie de me confronter à un environnement complètement différent. De plus, la nourriture épicée me plaisait beaucoup !
Est-ce facile de s’intégrer en Inde pour un étranger ?
Étudier en Inde n’est pas forcément difficile pour un étranger. Cependant, il faut un minimum de préparation, notamment pour le visa. Je conseille les personnes souhaitant partir en Inde de faire appel un organisme (comme Visa Sourire). Il est préférable de s’y prendre 1 mois et demi à l’avance afin d’éviter tout problème administratif.
En ce qui concerne le système académique, il est un peu différent : la plupart des cours ont lieu le matin. L’une de mes principales difficultés là-bas a été d’être le seul étudiant étranger dans l’école. Cependant, cela ne m’a pas empêché de me faire beaucoup d’amis sur place et de m’intégrer, bien au contraire.
As-tu du passer un test de langue pour aller étudier là-bas ?
J’ai passé le TOEIC, cependant l’université ne le réclamait pas. En revanche, on m’a demandé de fournir une lettre de motivation rédigée dans la langue de Shakespeare.
On sait l’Inde culturellement très riche mais surtout très différente : Comment t’es tu adapté ?
Mes premiers jours en Inde ont été assez difficiles. En effet, la nourriture est complètement différente. Les Indiens sont pour les ¾ végétariens et la « cantine » de l’école était également végétarienne. La nourriture est évidemment toujours riche, variée mais surtout épicée. Mais j’ai fini par adorer la cuisine Indienne ! Mes amis cuisinaient souvent du poulet « masala », très épicé mais délicieux. En Inde, le « Chabati » est la base de l’alimentation. C’est une sorte de crêpe et est pour l’Inde ce que le pain est pour la France.
La religion est omniprésente dans la vie des indiens, la principale étant l’hindouisme. Les indiens ont l’habitude de se rendre dans leur « Temple » régulièrement. Par exemple, lors de mon arrivée dans l’université d’accueil, ils célébraient le dieu « Ganesh », dans un temple de taille modeste qui avait été érigé au sein de l’école pour l’occasion. Autre fait digne d’attention, les indiens ne vénèrent pas un seul dieu mais des milliers. Pour finir, de nombreux jour religieux étaient fériés et de nombreuses festivités étaient organisées.
Est-ce facile de rencontrer des indiens et comment se comporter avec eux ?
J’étais le seul étudiant étranger dans mon université. J’ai ainsi fait connaissance avec de nombreux Indiens qui sont devenus mes amis. Les Indiens sont gentils, amicaux, très respectueux et ouverts d’esprit. Il faut faire attention à ne pas les blesser car la notion de respect est fondamentale pour eux, notamment envers les anciens. Par signe de respect, les Indiens s’abaissent pour toucher le pied gauche d’une autre personne pour la saluer.
Un mot sur Bangalore ?
Bangalore aussi appelé « la Silicone Valley de l’Inde » est une ville assez moderne. C’est un pôle technologique attirant la majorité des ingénieurs indiens. On peut y trouver de très grandes entreprises comme Google, Microsoft ou encore IBM. Le climat y est agréable toute l’année, ni trop chaud, ni trop froid. D’autre part, comme dans la majorité des villes indiennes, Bangalore est jonchée d’une multitude de petits parcs où les indiens aiment aller faire leur jogging. Cependant si j’avais un reproche à lui faire ce serait de ne pas être très tournée vers le tourisme et d’avoir un trafic routier très dense.
Après cette expérience, tu as souhaité faire un stage en Inde, à Delhi. Peux-tu nous en parler ?
Grâce à un ami, j’ai trouvé un stage en Inde à New-Delhi, plus précisément, chez un transitaire logistique. Ce stage a été ma première expérience professionnelle à l’étranger. L’entreprise se situait à proximité de 2 grands centres commerciaux tout neufs dans un quartier assez aisé. Je travaillais dans le siège social de l’entreprise qui dispose de filières un peu partout en Inde. J’avais des horaires fixes de 9h30 à 18h30 du lundi au samedi. Le rythme de l’entreprise était assez soutenu. Les employés ne prenaient qu’une demi-heure de pause le midi pour manger. Chacun ramenait sa gamelle et, chose assez pittoresque, nous mangions en partageant notre repas sur notre bureau. Le matin et l’après-midi, une employée nous servait le « Tchai » qui est du thé avec du lait.
Enfin, tu as terminé cette année par un parcours à travers l’Inde : Qu’est ce qu’il ne faut pas rater ?
A Bangalore, lorsque nous avions un week-end prolongé nous partions en train pour voyager (c’est le moyen de transport le moins cher en Inde). Je conseille aux personnes allant à Bangalore de visiter Mysore à 2h de train seulement de Bangalore. C’est une jolie ville avec un super palais qui est illuminé le soir. Il faut également aller dans le Kerala qui est une région célèbre pour ses plages et ses « backwater », sortes de bateaux.
Durant mes 3 dernières semaines, j’ai visité l’Inde avec ma tante venue pour l’occasion, depuis New-Dehli, jusqu’à Bangalore en prenant des trains et des vols locaux. J’ai ainsi visité les villes de Agrah , Jaïpur, Udaipur dans le Rajasthan, Mumbai, Goa et Pondichery qui sont toutes des villes magnifiques.
A ne pas rater :
- Le Taj Mahal à Agrah
- Si vous avez le temps, n’hésitez pas à passer quelques jours sur les magnifiques plages de Goa
- Si vous voulez retrouver « la french touch », allez à Pondichery, les anciens comptoirs français en inde, c’est une ville sympathique.
Quels conseils donnerais-tu à ceux qui souhaitent étudier en Inde ?
C’est un plaisir pour moi de témoigner sur mon expérience en Inde. Côté conseils, pour ceux qui sont intéressés, foncez car l’Inde est pleine de surprises et même si la culture est parfois difficile pour un occidental, vous n’en sortirez que plus enrichit. Néanmoins, il faut savoir que l’Inde n’est pas le meilleur pays pour apprendre l’anglais. Je conseille aux étudiants de se renseigner également sur l’université dans laquelle ils veulent aller.

Publié par Alexandre
Co-fondateur de "Jeunes à l'étranger". Pendant mes études, j'ai étudié un semestre au Mexique, réalisé un stage de 6 mois dans la finance à Londres et fait un stage en import/export en Espagne.