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Jeunes à l'étranger → Travailler à l'étranger → Comment travailler à l'étranger ? → Travailler en Grèce : bilan après 6 mois

Travailler en Grèce : bilan après 6 mois

1 mars 2017 Jéromine

La Grèce est le premier pays où je m’expatrie, et si je l’ai choisie c’est parce que j’ai répondu à une offre d’emploi qui s’y trouvait plutôt que par intérêt pour le pays en lui-même. J’avais depuis longtemps envie de partir vivre à l’étranger, mais en étant archiviste les offres sont très peu nombreuses, cette profession nécessitant de devoir maîtriser la langue des documents, et à moins d’être parfaitement bilingue cela réduit le champ des possibles. De plus les pratiques en matière d’archivage, bien qu’elles tendent à suivre des règles internationales, restent encore majoritairement propres à chaque pays. Aussi lorsque j’ai vu cette offre de VIA en Grèce, j’ai postulé car je savais que je n’aurais peut-être pas d’autres opportunités de quitter la France tout en continuant d’exercer la profession que j’ai choisie et pour laquelle j’ai étudié.

J’étais déjà venue en Grèce il y a quelques années, pour des vacances que j’avais passées entre Athènes, Mykonos, Délos, Naxos et Santorin. J’avais adoré ce voyage, entre le soleil, les sites archéologiques, les plages et les belles maisons blanches des Cyclades, c’était parfait. En préparant mon départ je me suis donc replongée dans mes photos de voyage, et j’ai commencé à me dire que la Grèce était un bon choix stratégique. C’est un pays d’Europe avec un mode de vie pas trop éloigné de celui de la France, ce qui apporte une certaine facilité d’adaptation et d’intégration. Cependant les deux cultures présentent de nombreuses différences, qui rendent l’expatriation intéressante, pleine de découvertes, et sa situation géographique rend les Balkans plus accessibles pour des escapades.

drapeau grec

Après presque six mois passés à Athènes, je suis en mesure de comparer ma vie « d’avant », en France, avec mon quotidien actuel. Je n’ai pas vécu de choc culturel, mais j’ai tranquillement dû m’adapter à certaines différences.

La langue

Évidement me direz-vous, si on déménage à l’étranger on sait que l’on va vivre une partie de notre vie dans une autre langue. Mais jusqu’à présent je n’avais vécu cela qu’en voyage, pas quotidiennement. Et encore, j’ai la chance de travailler en français, même si certaines réunions franco-grecques me laissent de longs instants dans l’incompréhension. Je prends des cours de grec, mais cela va plutôt lentement, notamment à cause de l’alphabet qui n’est pas le même et qui demande donc de réapprendre à lire avant d’apprendre à parler. Je passe donc du temps à déchiffrer mes factures, les menus des restaurants qui livrent à domicile, les emails professionnels non traduits en français, les étiquettes dans les magasins, et deux fois par semaine, pendant mon cours de salsa, j’ai souvent l’impression d’être face à une télé dont on aurait coupé le son. Je commence cependant à être capable de maîtriser les échanges les plus basiques, et j’apprécie beaucoup d’apprendre une nouvelle langue tout en améliorant quotidiennement mon anglais.

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grecque

ecriture grecque

Le climat

Il s’agit de l’un des gros points positifs de la Grèce, située dans l’extrême sud des Balkans, et qui présente un climat méditerranéen avec des hivers doux et des étés chauds. En arrivant en septembre il faisait encore très chaud, et j’ai pu profiter la plage jusqu’à octobre. Il a commencé à faire froid en décembre, et la neige est tombée entre Noël et le jour de l’An, puis à nouveau début janvier, où il a fait jusqu’à -2 degrés. Si cet hiver 2016-2017 est particulièrement long et froid, il reste malgré tout bien plus agréable que l’hiver parisien, avec des journées ensoleillées, des pics de chaleur à 18 degrés et seulement quelques jours de pluie. Avec les jours qui rallongent de plus en plus et février qui est déjà bien entamé, j’attends avec impatience le printemps et l’été, même si j’appréhende quelque peu les chaleurs extrêmes de juillet et août, 40 degrés étant rarement agréables en ville.

ecole francaise athenes

Le jardin de l’École française d’Athènes sous la neige

Le rythme

Avec des températures aussi élevées, le rythme de la vie en Grèce est bien sûr décalé par rapport à ce à quoi j’étais habituée en France. Par exemple je travaille de 8h à 15h, 15h30 si je prends une pause déjeuner, ce qui correspond à des horaires habituels ici. Comme j’habite à un quart d’heure à pieds de mon travail, cela me convient parfaitement et j’ai presque l’impression de travailler à mi-temps. En ce qui concerne les services administratifs, ils fonctionnent sur le même modèle, en ouvrant même à 7h30, mais en fermant donc vers 14h30, ce que je ne trouve pas très pratique. Certains commerces comme les pharmacies alternent entre deux modèles, avec des journées d’ouverture continue et des journées avec une fermeture entre 14h et 17h environ. Enfin, ce que je préfère dans le rythme grec, c’est que l’heure du diner étant vers 21h-22h (normal en déjeunant vers 15-16h), voire même plus tard, on peut manger à l’extérieur jusqu’à bien plus tard qu’en France, où aux alentours de 22h on peut s’entendre dire que la cuisine est fermée.

Les prix

Un des avantages du Volontariat International est que votre indemnité est calculée en fonction du pays dans lequel vous vous installez, et qu’elle vous permet (normalement) de bien vivre. Le coût de la vie est globalement inférieur en Grèce qu’en France, avec notamment des loyers bien moins chers, des prix dérisoires pour les fruits et légumes achetés au marché et des tarifs bien plus attractifs au restaurant. Bien évidemment les salaires grecs sont également inférieurs aux salaires français, le salaire minimum local étant d’environ 680 euros brut.

temple zeus athenes

Le temple de Zeus à Athènes

Les déplacements

Paradoxalement, je n’ai jamais autant marché que depuis que je vis à Athènes, alors même que je ne me suis jamais autant déplacée en taxi. En effet, que ce soit par flemme, parce que je suis chargée ou à cause de la distance, je n’hésite pas à héler un taxi pour rentrer chez moi – chose que je n’aurais jamais faite à Paris –  puisque je sais qu’il ne m’en coûtera que quelques euros. Et en même temps, la grande majorité de mes déplacements se font à pieds, d’une part parce que je vis dans le centre-ville et que tout ou presque m’est accessible par la marche, et d’autre part à cause des distances entre les stations de métro qui font qu’à moins d’aller loin, j’irai plus vite à pied. C’est vraiment un grand changement pour moi qui avait tendance à prendre le métro à Paris pour deux stations !

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Les découvertes

Enfin, l’aspect de ma vie qui a le plus changé depuis que je vis en Grèce, et c’est l’aspect envers lequel j’avais le plus d’attentes, est que chaque semaine, je visite de nouveaux endroits, j’en apprends un peu plus sur la culture et l’histoire grecque et je découvre de nouvelles saveurs. Pour une passionnée d’histoire comme moi, la Grèce est évidemment l’endroit idéal, avec des sites historiques et archéologiques un peu partout, une histoire riche aux influences multiples, et des paysages qui raviront n’importe qui, des îles de Cyclades bien connues pour leurs maisons blanches, aux monastères des Météores perchés sur des pics rocheux irréels, en passant par les plages de Chalcidique. Ma liste de choses à faire et d’endroits à voir est longue comme le bras, d’autant plus que les compagnies aériennes low-cost offrent des destinations différentes de celles au départ de Paris et que j’ai donc prévu d’explorer également en dehors des frontières grecques. Je n’ai pas le temps de m’ennuyer, et j’essaie de profiter au maximum de cette expérience.

sanctuaire athena delphes

Le sanctuaire d’Athéna Pronaia à Delphes

stade panathenaique

Le stade panathénaïque à Athènes

Nauplie

Nauplie vue du haut de la forteresse

Après presque six mois d’expatriation, le bilan est donc très positif, j’ai bien su m’adapter à cette nouvelle vie et j’essaie d’en tirer parti au maximum. Il reste encore quelques différences auxquelles j’ai du mal à m’habituer, comme par exemple le fait qu’en dépit de l’interdiction, les Grecs continuent de fumer dans les restaurants et les bars, mais finalement cela fait aussi partie de l’expérience selon moi. J’espère continuer à être surprise, émerveillée, choquée, amusée, par le bon comme par le moins bon.

Jéromine

Publié par Jéromine

Je m’appelle Jéromine, et après un master en archivistique j’ai travaillé pendant trois ans en région parisienne en tant qu’archiviste. Passionnée de voyages, j’ai toujours eu envie de m’expatrier et j’ai enfin pu concrétiser ce projet en m’installant en Grèce, à Athènes, en septembre 2016 pour effectuer un VIA à l’École française d’Athènes. Mon blog - Ma page Facebook

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Je m’appelle Jéromine, et après un master en archivistique j’ai travaillé pendant trois ans en région parisienne dans des services d’archives publiques. Passionnée de voyages, j’ai toujours eu envie de m’expatrier pour découvrir un pays de l’intérieur, en y vivant ma vie quotidienne et pas juste en touriste. En septembre 2016 j’ai enfin pu concrétiser ce projet en m’installant en Grèce, à Athènes, pour y effectuer un Volontariat International en Administration en tant qu’archiviste à la photothèque de l’École française d’Athènes. Je profite de cette opportunité pour visiter le pays, apprendre le grec, et je raconte cette expérience sur mon blog larchivoyageuse.com

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