Aujourd’hui je voulais revenir un peu sur les études en Angleterre, l’intégration et la vie en tant que jeune français expatrié au Royaume-Uni.
Pendant mes études de commerce, j’ai fait un Erasmus d’un an à « the University of Kent ». Et avant de partir étudier en Angleterre, je m’étais renseignée un maximum mais il y a certaines choses que je n’avais lu nulle part. J’ai donc décidé de te les partager dans ce nouvel article.
La fresher’s week
Si tu arrives sur le campus pour étudier à partir de septembre (je le précise car certains Erasmus partent au 2nd semestre, même s’ils sont moins nombreux), tu vas beaucoup entendre parler de la fresher’s week.
J’étais assez impressionnée par son ampleur. La fresher’s week, c’est une semaine d’intégration où de nombreuses fêtes sont organisées. Un « fresher » est un nouvel étudiant qui vient d’arriver sur le campus. On appelle aussi cet événement la « welcome week ».
C’est pendant cette semaine qu’il faut profiter à fond ! Personnellement j’y ai fait beaucoup de rencontres.
Je ne vais pas le cacher : l’alcool y coule à flot et certains jeunes étudiants se mettent même assez mal durant cette première semaine. On va dire que je n’y ai pas eu les conversation les plus intellectuelles mais j’ai vraiment rencontré beaucoup de monde que j’ai ensuite revu plusieurs fois dans l’année.
Si tu n’aimes pas faire la fête, ça sera sûrement pas le meilleur moment de l’année pour toi. Mais ça vaut le coup de se forcer quand même car c’est LA période où l’on peut faire le plus de rencontres.
Photo d’une soirée erasmus, quand les logements sont trop petits pour accueillir tout le monde !
S’inscrire dans une « society »
Une « society » (aussi appelé « student unions ») est une association permettant de faire des activités avec des étudiants qui partagent les mêmes convictions ou centres d’intérêt.
Ils font beaucoup leur pub durant la fresher’s week et il y a généralement un salon organisé où chacun a un stand.
Au Royaume-Uni, on trouve des associations pour TOUT ! L’asso Pole Dance, l’asso « cirque », Asie, théâtre, Arts, juifs, cinéma, pâtisserie, catholique, homo, vins, portugais… Là-bas il n’y a pas de tabous et il n’est pas interdit de se regrouper par convictions religieuses, politiques ou par ethnies.
Pour ma part je m’étais inscrite aux associations « entreprenariat » et « course à pied ».
Tu peux t’inscrire à toutes les associations si tu le souhaites, il n’y a pas de limites 😉 Le coût n’est pas non plus élevé, il me semble qu’il était aux environs de £2 par association.
Toutefois, même si je ne me suis pas inscrite à certaines asso, j’ai quand même pu participer à d’autres via des amis qui s’y rendaient. En cours d’année, j’ai testé l’asso yoga, méditation, catholique et cinéma.
Il faut faire un choix car on ne peut pas passer son année scolaire à s’amuser, il y a aussi les cours à suivre et des examens à passer 😉
Une réunion avec la society « Entrepreneuriat »
L’organisation des cours
La façon dont sont organisés les cours est vraiment différente de la France. Pour ma part j’étais en école de commerce et je n’avais pas l’habitude des cours en amphi.
Il y a peu de cours en Angleterre et beaucoup de e-learning. J’avais environs 5 heures de cours magistraux par semaine, 5 heures de travaux pratiques en petits groupes et beaucoup de travail à la maison.
J’ai du investir dans beaucoup de livres en début d’année. En gros il fallait préparer tout le travail à la maison (lire les chapitres du livre et faire des fiches) et les cours sont faits pour en discuter avec les profs.
Attention, ce type d’organisation convient aux personnes autonomes qui n’ont pas besoin d’un professeur pour vérifier si le travail est fait.
Personnellement, cela m’a dérangée dans le sens où j’ai passé beaucoup de temps dans ma chambre à préparer mes cours. J’aime avoir du monde autour de moi et travailler seule + l’éloignement de la famille n’est pas toujours facile.
Bien sûr il y a toujours des travaux en groupes à réaliser. Et là c’est comme partout, soit on est dans un super groupe et on s’amuse bien, soit on se retrouve avec des gens qui ne sont pas motivés et on se retrouve à être le seul moteur…
Bref, j’ai été heureuse de découvrir une autre façon de travailler. Je pense que c’est une expérience à vivre (que cela nous convienne ou non).
Apprendre à sortir de ce que l’on a l’habitude de faire est intéressant. C’est aussi un argument que l’on peut donner quand on parle de son Erasmus en entretien d’embauche.
Bonus : pour une vie étudiante à prix réduit, nous vous conseillons le dossier spécial « Etudier à l’étranger moins cher » de digiSchool.
Publié par Bérénice
Co-fondatrice de "Jeunes à l'étranger". J'ai étudié 1 an au Japon, 1 an en Angleterre et j'ai fait un stage à Berlin dans le webmarketing.