– La place DEAK FERENC TER: étendue d’herbe autour d’un bassin (un club est situé en dessous), au cœur de la ville, où les étudiants se retrouvent le soir pour “chiller »
Ah la vie étudiante Erasmus… Que ça change de tout ce que j’avais vécu. En France, en licence de droit, je passais la plupart de mes journées à bûcher à la BU, alternant avec la vingtaine d’heures de cours par semaine. La dose de travail demandée me prenait beaucoup de temps, la fac de droit est très exigeante mais il me fallait des heures de pauses bien sûr, ainsi il m’arrivait de sortir quelques soirs par mois. Mes journées, je les passais à l’université et défilaient à un rythme assez soutenu entre les TD à travailler et les cours à suivre, mes journées se ressemblaient et il fallait garder la motivation. Arrivée dans la faculté de Budapest, j’ai eu un emploi du temps plus allégé (une petite dizaine d’heure de cours par semaine) ce qui me permet de bien bosser chaque cours (6 par semestre), de les reprendre et d’être à jour plus aisément.
Un apprentissage différent
En Erasmus, j’ai dû choisir mes cours, sur une trentaine de proposés, mon choix s’est porté sur ceux que je trouvais les plus intéressants, et ceux qui étaient en anglais (le but de toute cette démarche étant de progresser un maximum). En France, le libre choix des cours est très limité ce qui créé une difficulté supplémentaire lorsqu’on doit faire face à une matière imposée et qui ne nous intéresse pas plus que ça. Avec les matières que j’ai choisies, c’était un plaisir de s’y rendre et d’en apprendre plus sur un sujet non abordé en France (ce qui rendre votre parcours unique ;)).
A Budapest, fini les heures passées à la BU avec la tonne de devoirs à la maison, vous bossez librement et à votre rythme, car peu de matières nécessitent de travail à la maison (ou alors ce sera votre examen final). Ce temps libre nous permet d’arpenter la ville et d’aller à la rencontre des centaines d’étudiants Erasmus. Au détour d’un monument ou un musée, on en apprend un peu plus sur le pays qui nous accueille, l’apprentissage ne se fait pas uniquement entre quatre murs.
Autre différence, la manière dont se passent les cours. D’une durée d’1h30, ils sont appuyés par des powerpoint, et les professeurs sont disponibles, répondent au mail à la moindre question. Ils ne sont pas anglais natifs donc pratiquent au même titre que les élèves la langue de Shakespeare, avec un petit accent hongrois ils restent compréhensibles. L’optique est plus d’échanger plutôt que de terminer un programme à tout prix.
– Petite photo de heroes square où un BUDAPEST en bois a été installer dans la cadre du festival du printemps
Gérer son budget quand on est étudiant Erasmus
La vie étudiante, c’est aussi apprendre et savoir gérer son budget. Partir en Erasmus vous donne droit à des bourses, avec lesquelles je vis ici. Le loyer, les sorties culturelles et nocturnes, la nourriture et les transports me reviennent à moins de 400€ environs, la vie n’est pas chère et les bons plans sont partout.
Etre en Europe centrale me permet de passer des weekends dans nos jolies capitales européennes, où un billet d’avion low cost ou un bus est facile à trouver et vous fera découvrir de très beaux endroits, et où on continue d’en apprendre sur le Vieux Continent.
– Le musée d’art moderne où les expo changent régulièrement
Toutes les photos appartiennes à Léna –

Publié par Léna
Je suis Léna, étudiante en licence de droit, j’ai choisi de faire ma 3ème année en Erasmus, à Budapest plus précisément 😉 ! Je mesure chaque jour ma chance d’avoir pu partir. Epicurienne dans l’âme je tiens à partager le plus possible l’expérience que je vis pour vous encourager à vous lancer dans vos projets (quels qu’ils soient).